La Une du Spectacle vivant

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Aujourd'hui 1er Mai


 

 

Marie Lenoir et Thomas Quillardet nommés à la direction du Festival Paris l’été

Marie Lenoir et Thomas Quillardet prennent la direction du Festival Paris l’été à compter de septembre 2024. Ils succèdent à Laurence de Magalhaes et Stéphane Ricordel, qui tireront leur révérence lors de l’édition 2024 du festival (du 3 au 16 juillet) après huit années.La nouvelle direction a proposé un projet artistique qui, dans la continuité de l’actuel festival, proposera une diversité de formes esthétiques, tournées essentiellement vers les arts du mouvement et de nombreux spectacles en itinérance. Elle aura à cœur de mettre davantage l’accent sur le nomadisme, l’espace public devenant le principal espace de jeu. Article

 

À la Rencontre des Jonglages, les identités se libèrent

Dans le cadre de la 17ème édition de la Rencontre des Jonglages (4 avril – 5 mai 2024), la dernière édition à La Courneuve de ce festival qui y est né, le jonglage est souvent apparu comme expression d’une identité complexe. C’est particulièrement le cas dans deux spectacles très réussis, Nkama de Dimas Tivane et OMÂ ou les privilèges de la patate de Roxana Küwen Arsalan. Deux solos dont l’ouverture à l’Autre est d’excellent augure pour la suite de l’aventure.En 17 ans d’existence, la Maison des Jonglages est devenue un lieu de référence pour les artistes de cette discipline, aussi bien en France qu’à l’international. Unique en son genre en Europe, cette scène conventionnée née à La Courneuve (93) où elle a grandi à Houdremont Centre Culturel, ainsi que pour son festival la Rencontre des Jonglages dans divers lieux partenaires d’Île-de-France – une trentaine à ce jour –, accompagne depuis sa création des artistes qui contribuent à l’évolution du jonglage, à son ouverture à des chemins nouveaux. Aussi le cœur de festival de cette édition, du 26 au 28 avril, fut-il particulièrement riche en émotions pour les habitués du rendez-vous, parmi lesquels comme chaque année de nombreux jongleurs et jongleuses curieux de découvrir le travail de leurs pairs. Beaucoup des artistes programmés sont venus en résidence à La Courneuve. Certains ont aussi été coproduits par la structure, qui hors temps de Rencontre est essentiellement dédiée à la création. Article

 

À La Commune, les Garçons tentent de réparer le monde

Avec Les Garçons qui croient sont très seuls, les autres Garçons sont perdus, donné à Aubervilliers, le Groupe T transforme la scène de théâtre en hétérotopie où, malgré une dilatation dramaturgique excessive qui tend à diluer la substance du propos, une autre et belle façon de vivre ensemble se dessine.Est-ce une utopie ou plutôt un retour aux origines, à la base d’un contrat social refondé, repensé, réagencé, où les rapports de pouvoir, de lutte et de domination seraient, si ce n’est vaincus, à tout le moins contrecarrés ? Au sortir des Garçons qui croient sont très seuls, les autres Garçons sont perdus, qui doit son titre à des vers de la poétesse Emily Dickinson, la question brûle les lèvres tant il nous aura été donné de voir, trois heures durant, une autre façon de concevoir le groupe et la communauté, une autre manière de nouer et d’entretenir les rapports humains et non-humains, une autre trajectoire sociétale qui, si elle peut s’avérer possible, nécessiterait un large et profond chamboulement des règles, des habitudes, des codes du vivre-ensemble, et se ferait, peut-être, au prix d’une certaine solitude, d’un isolement relatif de l’individu, devenu intimement seul malgré le monde qui l’entoure.Article

 

Jours de joie et soir d’espoirs au Théâtre de l’Odéon

Le metteur en scène Stéphane Braunschweig poursuit son compagnonnage fructueux avec l’auteur norvégien Arne Lygre et s’empare, avec délicatesse et élégance, de sa dernière pièce où, au long d’histoires de vie entremêlées, l’humanité refait surface.C’est un lieu calme et paisible, à l’abri du tumulte du monde. Un endroit méconnu, pensent-ils, propice à la réflexion, aux confidences et aux rendez-vous, discrets de préférence. En ce jour d’automne, ce petit coin de terre, coincé entre un cimetière et une rivière, est recouvert de feuilles mortes qui pourraient, comme les souvenirs et les regrets, se ramasser à la pelle. Au milieu de ce tapis ocre et flamboyant, trône un banc d’une belle et élégante simplicité, à l’image des femmes et des hommes qui, les uns après les autres, vont venir s’y asseoir. La plupart ne se connaissent pas, mais tous ont en partage bien plus qu’ils ne le croient, à commencer par cette irrésistible appétence pour la joie qui leur permet de garder la tête hors de l’eau et d’espérer qu’un jour, peut-être celui-ci, l’horizon s’éclaircira et donnera l’occasion à un nouveau printemps de naître.Article

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
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